Imaginez votre site web comme une grande maison. Si votre nom de domaine principal est l’adresse principale, les sous-domaines sont comme des pièces distinctes, chacune avec sa fonction spécifique. En tant que consultante, j’ai souvent recommandé les sous-domaines pour organiser efficacement différentes sections d’un site web : blog.monsite.com, boutique.monsite.com, etc.
Récemment, j’ai accompagné une entreprise de formation qui souhaitait séparer sa plateforme e-learning de son site vitrine. La mise en place d’un sous-domaine formation.entreprise.com a permis une meilleure organisation et une expérience utilisateur optimisée. Cette solution a également facilité l’analyse des performances de chaque section.
Prérequis avant de commencer
- Un compte Infomaniak actif
- Un nom de domaine principal déjà configuré
- Les accès administrateur à votre espace client
- Une stratégie claire pour l’utilisation de votre sous-domaine
Pro tip : Avant de commencer, créez un document listant vos besoins techniques et vos objectifs. Cela vous évitera des modifications ultérieures chronophages.
Étape 1 : Accéder à votre espace client Infomaniak
Connectez-vous sur manager.infomaniak.com avec vos identifiants. Dans le tableau de bord, cliquez sur “Noms de domaine” dans le menu latéral gauche. Sélectionnez ensuite votre domaine principal dans la liste. Astuce personnelle : ajoutez cette page à vos favoris pour un accès rapide lors de futures modifications.
Étape 2 : Configurer le sous-domaine
Dans l’interface de gestion de domaine, repérez la section “Sous-domaines” ou “DNS”. Cliquez sur “Ajouter un sous-domaine” et remplissez le champ avec le préfixe souhaité (par exemple “blog” pour blog.votresite.com). Attention à ne pas utiliser de caractères spéciaux ou d’espaces.
J’ai appris à mes dépens qu’il faut toujours vérifier deux fois l’orthographe du sous-domaine avant validation – une erreur m’avait coûté plusieurs heures de dépannage chez un client !
Étape 3 : Paramétrer la zone DNS
Pensez aux DNS comme à un annuaire téléphonique du web : ils indiquent où trouver chaque élément de votre site. Pour configurer votre sous-domaine, ajoutez un enregistrement de type A ou CNAME selon votre hébergement. Pointez-le vers votre serveur d’hébergement en utilisant l’IP ou le nom d’hôte fourni.
Par expérience, je recommande de noter quelque part les anciennes configurations avant toute modification – cela peut sauver la mise en cas de problème !
Étape 4 : Vérifier la propagation
La propagation DNS peut prendre de 15 minutes à 48 heures. Utilisez des outils comme whatsmydns.net ou dnschecker.org pour suivre l’évolution. Mon outil favori reste DNS Checker car il offre une vue mondiale de la propagation. Profitez de ce temps d’attente pour préparer votre contenu ou votre redirection.
Étape 5 : Finaliser l’installation
Voici ma check-list personnelle de finalisation :
- Vérifier l’accessibilité du sous-domaine
- Tester la connexion HTTPS
- Contrôler les redirections
- Valider les certificats SSL
Résolution des problèmes courants
Les problèmes les plus fréquents incluent les erreurs 404, les certificats SSL non reconnus et les conflits de redirection. Ma solution préférée ? Toujours commencer par vider le cache du navigateur. Je me souviens d’une situation stressante où un sous-domaine semblait ne pas fonctionner – la solution était simplement un cache navigateur à nettoyer !
Bonnes pratiques à retenir
Choisissez des noms de sous-domaines courts et mémorisables. Documentez chaque modification apportée. Planifiez les changements pendant les heures creuses. Et surtout, n’oubliez pas : la patience est votre meilleure alliée pendant la propagation DNS. Avec ces conseils, vous êtes prêt(e) à créer une structure web professionnelle et efficace !